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Lorsque l'on aborde la question de la propulsion à réaction, il convient d'établir un distinguo entre la fusée et le réacteur. Schématiquement, une fusée emporte l'oxygène nécessaire à la combustion de son carburant, tandis qu'un réacteur le puise dans l'air ambiant. Nous verrons toutefois qu'il n'est pas pour autant toujours très simple de classer un appareil dans la catégorie "avions" ou "engins volants" en utilisant cet unique critère. Si, dès 1903, le visionnaire de génie que fut le russe Constantin Tsiolkowsky, préconisait déjà, pour les fusées, l'usage de propulsifs liquides, on attendra 1930 pour que l'anglais Franck Whittle dépose, le premier, un brevet pour un moteur à réaction, se voyant ainsi attribuer, au moins dans le monde anglo-saxon, la paternité de l'avion à réaction. En 1935, ce fut l'allemand Hans von Ohain qui, à son tour, breveta un réacteur. Ce mode de propulsion, la guerre aidant, ne demeurera pas longtemps un joujou pour professeur Nimbus.
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