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L'ordre
de Truman de lancer la bombe atomique sur les villes d'Hiroshima
et de Nagasaki constitue l'une des décisions les plus controversées
de la Seconde Guerre Mondiale. La raison la plus souvent invoquée
est que le Président américain voulait mettre fin à la guerre
avec le Japon et éviter un nouveau bain de sang consécutif au
débarquement prévu par l'armée américaine. On a aussi prétendu
qu'il désirait empêcher les Soviétiques de saisir un maximum
de territoires en Asie, voire qu'il aurait voulu impressionner
ceux-ci en leur faisant la démonstration de l'incommensurable
puissance militaro-scientifique américaine. Cette controverse
est toujours vive, de nos jours, avec les récentes prises de position
d'historiens républicains sur la question, confirmant par
là que l'executive order a quitté le domaine des historiens
pour entrer dans le domaine de la politique.
Harry Truman est un sénateur du Missouri devenu vice-président
de Roosevelt en 1944. Ce dernier l'a tenu à l'écart de
toutes les décisions importantes de la Maison Blanche, principalement
en matière du recherches nucléaires.
Ainsi à la conférence Quadrant (Québec) de septembre 1944, Churchill
et Roosevelt avaient convenu que les États-Unis n'utiliseraient
pas la bombe sans en avoir au préalable discuté avec la Grande-Bretagne.
Roosevelt était disposé à utiliser l'arme, encore à l'étude,
sur l'Allemagne et le Japon.
Mais il meurt le 12 avril 1945. Truman prête serment, mais confie
en privé : "Diable ! Je crains de ne pas faire le poids !"
Effectivement, il prend le pouvoir au moment le plus difficile,
à savoir celui du règlement de la paix, alors que l'URSS viole
les dispositions des accords de Yalta les unes après les autres
(élimination des Résistants polonais non communistes, pressions
sur le gouvernement de Bucarest pour distribuer au PC roumain
les portefeuilles les plus importants au Cabinet). Le 23 avril,
Truman déclare : "Nos accords avec l'Union Soviétique
n'ont été jusqu'ici qu'une rue à sens unique et cela
ne peut continuer... C'est maintenant ou jamais..." Il
est résolu à adopter une position ferme, au contraire de la politique
conciliante de Roosevelt, à l'égard de l'URSS.
Chose surprenante, ce n'est que le 25 avril que le secrétaire
à la Guerre, Henry Stimson, lui révélera l'existence du Projet
Manhattan, soit près de deux semaines après son entrée en fonctions
! Il lui apprend en outre qu'un essai va avoir lieu à Alamogordo
en juillet. En cas de succès, l'engin expérimental dégagerait
l'équivalent de 500 tonnes d'explosifs conventionnels,
la première bombe opérationnelle devant en aligner le double (ce
qui constitue une grossière sous-estimation de la réalité : la
bombe dégagera en réalité l'équivalent de près de 20 000 tonnes
de TNT).
Cependant, Truman reste prudent. Après tout, il s'agit d'une
arme nouvelle, d'une puissance inconnue jusque là. De plus,
il y a toujours l'éventualité que le test soit un échec.
Aussi ordonne-t-il à Stimson de réunir une commission intérimaire
chargée d'établir s'il convient ou non de recourir à cette
arme. Le comité comprend quelques membres de l'Administration
(Stimson, général Marshall, James F. Byrnes, futur secrétaire
d'État de Truman) et trois savants (Vannevar Bush, James Conant
-président de Harvard-, Karl Compton), ainsi qu'un Comité
consultatif réunissant les principaux physiciens du Projet Manhattan
(à savoir Oppenheimer, Fermi, E. O. Lawrence, Arthur H. Compton).
Les physiciens proposent, en cas de non utilisation "opérationnelle"
de la bombe, de la larguer sur une zone désertique du territoire
nippon ou lancer un avertissement préalable au Japon en lui faisant
signifier ce qui adviendrait en cas de refus de se rendre. Ces
propositions sont néanmoins rejetées. L'arsenal nucléaire
américain ne comprendra que deux bombes atomiques, si tout se
passe bien. Une telle démonstration présente le risque de ne pas
être, en définitive, susceptible d'amener les Japonais à se
rendre (en outre, les nippons seraient capables d'amener des
prisonniers de guerre sur la zone à bombarder). Quant à l'avertissement
préalable, il présente le risque supplémentaire de fortifier le
moral des Japonais si la bombe, quoique larguée, n'explosait
pas…
Finalement, le rapport de la commission est remis à Truman le
1er juin. La commission recommande que la bombe soit employée
contre le Japon le plus tôt possible, sur un objectif à la fois
civil et militaire, et ce SANS AVERTISSEMENT. Le rapport précise
qu'il n'y a pas "d'alternative acceptable à une
utilisation militaire directe." Autrement dit, si l'objectif
est d'amener les Japonais à capituler le plus tôt possible,
la commission recommande l'emploi de la bombe.
Au même moment, Truman apprend qu'une bombe à uranium 235
serait prête le 1er août, une autre au plutonium pour le mois
suivant. Est-il pour autant disposé à utiliser la bombe ?
Truman veut en finir le plus tôt possible avec la guerre dans
le Pacifique. Il sait que l'invasion du Japon sera coûteuse.
Les Américains viennent de perdre 7 374 tués et 31 807 blessés
au cours de la bataille d'Okinawa (fin officielle : 22 juin
1945), qui a coûté la vie à 107 500 soldats nippons (10 755 ayant
été capturés). La Navy y a subi les plus lourdes pertes de la
guerre contre les Japonais : 32 navires coulés par les Kamikaze,
763 appareils perdus, 4 907 marins morts ou disparus. Après le
bain de sang d'Iwo Jima (25 000 marines hors de combat), le
doute n'est plus permis : le Japon luttera à mort pour préserver
l'intégrité de son territoire.
L'armée japonaise compte à cette date, sur l'archipel,
près de 2 300 000 hommes, ainsi que 28 000 000 de volontaires
armés de lances de bambous, près de 10 000 avions dont 5 350 pour
les Kamikaze, 19 destroyers, et 3 300 bâtiments d'attaque
spéciale, vedettes suicides chargées de bombes pour la plupart.
En outre, l'armée nippone est disposée à recourir à la guerre
chimique et bactériologique (cf. message du 3 octobre sur l'unité
731). Enfin, il semblerait que les Nippons mènent eux aussi un
programme de recherches nucléaires. Les Américains ont appréhendé
un sous-marin allemand, l'U-234, faisant route vers le Japon
avec à son bord 560 kg d'oxyde d'uranium. Ce programme
atomique, mené au centre de recherches de Hungnan (Corée du Nord)
serait allé très loin, puisqu'un ingénieur japonais a confié
à David Snell, journaliste de Life, qu'une explosion nucléaire
avait eu lieu au large d'Hungnan le 10 août 1945. Rien n'est
venu confirmer ces propos, mais il faut dire que cela risque d'être
difficile, les Soviétiques ayant démantelé la centrale de Hungnan,
et les nord-coréens restant toujours des maniaques du secret,
surtout en matière nucléaire (sans oublier les japonais eux mêmes).
Cela, Truman ne l'ignore pas. Le général Marshall estime de
son côté que les pertes américaines consécutives à l'invasion
du Japon atteindront 500 000 morts et blessés. Sans compter les
millions de victimes probables dans le camp adverse... Car, en
dépit de la situation catastrophique dans laquelle est plongé
l'Empire, les militaires japonais restent partisans de la
lutte à outrance, jusqu'au bout.
A signaler, l'état d'esprit de l'opinion américaine.
Après quatre ans de guerre, elle veut en finir. L'Allemagne
a capitulé. La plupart des unités de choc des marines ont combattu
18 mois dans le Pacifique. Marshall redoute que « la population
des États-Unis, lasse de la guerre, n'exige le retour au foyer
de ceux qui s'étaient longtemps et courageusement battus sur
le théâtre d'opérations européen, quelles que soient les conséquences
de ce retour pour la poursuite de la guerre contre le Japon. »
Dernier point : les américains, on le sait, décryptent les codes
diplomatiques nippons et n'ignorent pas qu'une faction
pacifiste existe au sein du gouvernement nippon. Le Ministère
des Affaires Étrangères a pris contact avec les soviétiques en
vue d'une médiation pour régler le conflit. Les japonais sont
prêts à négocier si les américains acceptent au moins de ne pas
toucher à la monarchie. Mais l'URSS fait traîner les choses,
sciemment : Staline compte lancer ses armées sur la Mandchourie
début août. Aussi l'emploi de la bombe pourrait créer au Japon
un choc psychologique qui permettrait à la faction modérée de
l'emporter sur les militaires. Le 18 juin 1945, Truman avalise
le plan d'invasion de l'île de Kyu-Shu, prélude à celle
de Honshu prévue pour 1946. Stimson fait remarquer que l'invasion
est le seul moyen de parvenir à une reddition inconditionnelle
(Truman, en continuateur de la politique étrangère de Roosevelt,
reste attaché à l'idée de capitulation sans conditions) à
moins qu'un événement ne suscite à lui seul cette reddition.
« Vous voulez parler de la bombe atomique ? » le coupe
le premier secrétaire adjoint à la guerre, John McCloy. Truman
ne décide rien. Il reconnaîtra plus tard qu'il était "arrivé
à la même conclusion que le comité intérimaire" : "la
bombe pouvait provoquer le choc décisif nécessaire à une véritable
reddition de la part de l'Empereur et de ses conseillers".
Elle « sauverait bien plus de vies humaines qu'elle n'en
coûterait . »
Cependant, des savants (Einstein, Szilard) s'opposent à l'usage
de cette arme : « Les avantages militaires et l'économie
des vies américaines obtenus au moyen de l'emploi subit de
bombes atomiques contre le Japon risquent d'être contrebalancés
par la vague d'horreur et de répulsion qui se répandra sur
le reste du monde. Si les États-Unis devaient être les premiers
à déchaîner ce nouveau moyen de destruction aveugle sur l'humanité,
ils renonceraient à la sympathie populaire dans le monde entier,
précipiteraient la course aux armements et nuiraient aux chances
d'arriver à un accord international sur le contrôle de ces
armes dans l'avenir. [...] Nous pensons que ces considérations
rendent l'emploi de bombes nucléaires, dans un futur rapproché
et contre le Japon, inopportun. » (cité dans Montagnon :
"La Grande Histoire de la Seconde Guerre Mondiale",
vol. 9, Pygmalion/Gérard Watelet 1995, p. 151-152)
En attendant, le Président décide, sur le conseil de Stimson,
de reporter la conférence de Potsdam à la mi-juillet, après le
test "Trinité", afin de savoir quelle attitude adopter
face aux Russes. Le 16 juillet, Truman apprendra à Berlin que
le test est un succès. Aussi pourra-t-il se montrer ferme avec
les Soviétiques, fort de cette arme nouvelle, à tel point que
Molotov avouera : "Jamais quelqu'un ne m'a parlé
sur ce ton."
Conséquence : Truman ne presse pas les Soviétiques d'intervenir
en Mandchourie. Les généraux américains ont fait savoir que militairement
parlant, l'entrée en guerre de l'URSS serait inutile.
En revanche, l'effet psychologique produit sur les japonais
pourrait être déterminant. Mais la plupart des dirigeants américains,
dont Truman, ne souhaitent pas que les russes poursuivent leur
expansion, russes qui continuent de rester indifférents aux initiatives
de paix japonaises, ce qui semble donner raison aux militaires
nippons, plus que jamais déterminés à se battre. Les américains
comptent incendier les champs de riz pour acculer le peuple à
la famine ? « Même si la guerre se poursuit, répondent-ils,
même si le sang continue de couler, tant que l'ennemi exigera
une reddition inconditionnelle, tout le pays se lèvera comme un
seul homme selon la volonté impériale. »
Reddition inconditionnelle. Tout le problème est là. Churchill,
Stimson sont prêts à accepter une capitulation japonaise à des
conditions plus modérées, qui ne porteraient pas atteinte à l'honneur
du Japon. Ce à quoi Truman réplique qu'il ne croit plus beaucoup
à l'honneur japonais. Il y a eu la Mandchourie en 1931. Il
y a eu la Chine en 1937. Il y a eu Nankin, Pearl Harbor, la marche
de la mort de Bataan, les sévices infligés aux prisonniers de
guerre, les crimes de l'unité 731, et encore récemment l'occupation
de l'Indochine française. Les Japonais sont détestés par l'opinion,
à laquelle on a martelé des années "Remember Pearl Harbor"
("souvenez-vous
de Pearl Harbor").
Les chefs d'état-major craignent que la modération des exigences
américaines n'apparaisse aux yeux des Japonais que comme un
signe de faiblesse.
Le 24 juillet, Truman signe l'ordre d'opération pour les
raids nucléaires, à exécuter sur l'une des villes suivantes
aux alentours du 3 août : Hiroshima, Kokura, Niigata, Nagasaki.
Cependant, il se laisse convaincre par Churchill de transmettre
le 26 juillet un avertissement au Japon. Les exigences alliées
sont cette fois plus modérées. Truman ne renonce pas aux termes
de capitulation sans condition, mais déclare qu'elle ne concernera
que les forces armées japonaises. En outre, "la souveraineté
nippone se limitera aux îles de Hondo, Hokkaido, Kyushu, Shikoku",
ce qui préserve l'intégrité du territoire national nippon.
Le gouvernement japonais restera en place, les troupes seront
désarmées, le territoire occupé par l'armée américaine. Rien
n'est dit sur l'Empereur, mais on peut en déduire que
les américains vont le maintenir sur le trône. Que les japonais
refusent de traiter, et cela "entraînera la destruction inévitable
et complète des forces japonaises, et, aussi inévitablement, une
terrible dévastation de la métropole nippone". Pas un mot
sur la bombe, mais l'esprit y est.
Que répondent les japonais ? Les militaires (menés par le général
Anami, Ministre de la Guerre) sont toujours favorables à la poursuite
de la guerre. Les pacifistes, menés par le Ministre des Affaires
Étrangères, Togo, font valoir que la déclaration conjointe des
anglo-américains préserve l'intégrité territoriale de l'archipel,
et que les alliés laisseront en place les institutions, dont le
Mikado. Togo demande simplement à gagner du temps, en attendant
la réponse des soviétiques aux initiatives japonaises. Le Premier
Ministre, Kantaro Suzuki (77 ans), adopte un compromis, destiné
à gagner du temps. On fera savoir aux américains que le gouvernement
japonais "ignore" l'ultimatum de Potsdam. En japonais,
"mokusatsu", ce qui signifie aussi "ne pas prendre
en considération", "tuer par le silence", "rester
dans une sage expectative", "ne faire aucun commentaire".
Décision capitale, qui va être interprétée à Washington dans son
sens le plus étroit : le Japon ignore l'ultimatum, donc il
décide la guerre. Il aurait fallu à la Maison Blanche des spécialistes
de la langue nippone.
Le 30 juillet, la décision définitive est prise. "Nous n'avons
plus le choix", reconnaît Truman. Il envoie ce mémo à Stimson
: "Suggestions approuvées. Lâchez la bombe dès que vous serez
prêts, mais pas avant le 2 août."
Le 6 août, à 8 h 15 minutes et 17 secondes : "Little Boy"
est lâché sur Hiroshima par le B-29 "Enola Gay" du colonel
Paul Tibbets (509ème escadrille de bombardiers). La
ville est rayée de la carte, il y a 70 000 morts.
Le gouvernement japonais finit vite par comprendre qu'une
arme nouvelle a été utilisée. Les pacifistes recommandent cette
fois d'accepter les exigences alliées. Les militaires ne désarment
pas. Un second raid le 9 août 1945 détruit Nagasaki. Quant à l'URSS,
elle a envahi la Mandchourie le même jour. La rupture du front
est obtenue le 13. A cette date, les pacifistes l'ont emporté.
Hiro Hito, craignant un putsch militaire contre le gouvernement
(selon une vieille coutume qui veut que des rebelles se débarrassent
des "mauvais conseillers de l'Empereur" pour son
plus grand bien, évidemment), impose néanmoins ses vues : le Japon
doit se résoudre à "accepter l'inacceptable". Les
américains ont accepté de laisser l'Empereur en place. Le
15 août, le Japon annonce officiellement qu'il capitule sans
condition.
Plus encore que l'invasion de la Mandchourie, les raids nucléaires
ont eu un effet déterminant sur la combativité du gouvernement
nippon. Ils ont permis à la faction pacifiste de l'emporter
face aux militaires. L'amiral Yonai, désireux de mettre fin
à la guerre, a insisté sur la réelle possibilité que les américains
puissent détruire le Japon. A cet égard, le calcul de Truman s'est
révélé juste.
Truman a-t-il aussi agi pour impressionner les soviétiques ? On
a vu que les américains n'estimaient plus qu'une intervention
russe en Extrême-Orient était nécessaire. Que Truman ait voulu
utiliser la Bombe au plus tôt tend à confirmer qu'il ne voulait
pas que l'Armée Rouge saisisse un trop grand nombre de territoires.
De plus, le Secrétaire d'État de Truman, James Byrnes, a,
en mai 1945, fait savoir qu'il n'estimait pas indispensable
de lancer la bombe sur le Japon pour mettre fin au plus vite à
la guerre. Par contre, « en faisant une démonstration de
la bombe, cela rendrait les russes plus accommodants en Europe».
Si les russes ne sont pas devenus plus accommodants, les Américains
se sont en tout cas sentis plus puissants et ont adopté une politique
de fermeté (d'intransigeance ?) à l'égard de l'URSS,
politique qui devait déboucher deux ans plus tard sur la doctrine
du "containment". Il convient de signaler néanmoins
qu'à l'exception des propos de Byrnes, aucun document
n'est venu confirmer cette hypothèse qui relève cette fois
du calcul de Guerre Froide. Rappelons que tous les documents confirment
que Truman a bel et bien attendu la réponse japonaise à son ultimatum
(clément mais sans un mot sur la bombe) du 26 juillet. Rappelons
aussi que la très grande majorité (pour ne pas dire l'unanimité)
de ses collaborateurs a été favorable à l'utilisation de l'arme.
L'opinion publique américaine n'en a pas voulu à Harry
Truman d'avoir ordonné la destruction atomique des villes
japonaises. Bien au contraire. Les équipages des B-29 ont été
traités en héros. De son vivant, Truman a été plus critiqué pour
son programme social et ses projets de loi en faveur des noirs
que pour l'utilisation de la Bombe. « Je crois que nul
homme n'aurait pu s'opposer à son utilisation et regarder
ensuite ses compatriotes en face», écrira en 1946 l'un des
partisans de l'utilisation de la bombe, Karl Compton. Et Compton
de comparer les pertes d'Hiroshima à celles de Dresde et Tokyo...
La moralité, en temps de guerre, c'est une question de statistiques.
Sources
:
Pierre MONTAGNON : "La Grande Histoire de la SGM", vol.
9, Pygmalion/Gérard Watelet 1995.
John COSTELLO : "La Guerre du Pacifique", vol. 2, même
éditeur, 1982.
Edward BEHR : "Hiro Hito, l'empereur ambigu", Robert
Laffont 1989.
David ELSTEIN : "La décision", in "L'Histoire
internationale de la Seconde Guerre Mondiale", Tallandier
1980, vol. 8.
Eddy BAUER : "La Dernière Guerre", La Grange-Batelière
1975, vol. 10.
André FONTAINE : "Histoire de la guerre froide", vol.
1, Seuil 1983.
William MANCHESTER : "La splendeur et le rêve", vol.
1 "L'Amérique de Roosevelt 1932-1950", Robert Laffont
1976.
©
Aérostories, 1999
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